Ludovic FAVRE a intégré cette saison le Conseil d'Administration d'Annecy CSAV Handball.
Son adage : "Bouger, c'est la vie !".

• Peux-tu te présenter ?
J’ai 49 ans, je suis père de deux enfants. Titouan, actuellement au conservatoire national supérieur en danse classique et Zélie, élève de troisième et handballeuse en U16. On devine tout de suite qui m’a amené à fréquenter les gradins d’ACSAV ! Comme tous les parents de joueur, je l’ai suivie, supportée et je me suis pris au jeu. Sinon que dire ? Le sport a toujours fait partie de ma vie. Le rugby pendant vingt ans, mais aussi le trail, le cross training, le ski sous plusieurs formes, l’apnée, le paddle, le vélo. Je zappe entre tout cela, sans être un expert dans aucune de ces activités. Bouger c’est juste la vie !​​​​​​

• Que fais-tu dans la vie ?
Je suis journaliste de presse écrite à Annecy. Je suis chargé, entre autres, de l’organisation de l’équipe rédactionnelle. Cela va de la sélection des sujets, à leur disposition dans les pages, en passant par le choix des titres à la Une, sans oublier tout un travail de suivi de l’information mise en ligne sur le site du journal. Aujourd’hui je ne suis plus vraiment sur le terrain, ni à l’écriture.
Pour la petite histoire, mon premier boulot, alors que je n’étais qu’étudiant et pas encore journaliste à proprement parlé, a été de faire les comptes-rendus des matchs de l’équipe 1 féminine du CSAV. Les fers de lance de cette team s’appelaient Calou, Sylvie Burnet, Kiki Garcin. Je me souviens aussi très bien de l’entraîneur Yves Diacquenod, toujours disponible pour la presse, et de Jo Bel, le président, toujours soucieux que je me sente bien pour travailler dans le gymnase. Je garde un très bon souvenir de mon premier contact avec le CSAV. ​​​​​​

• Par quel biais t’es-tu investi au sein du Conseil d’Administration d’Annecy CSAV Handball ? Et pourquoi ?
Michel Bludzien, que je connaissais par le biais de mon travail, m’a sollicité pour prendre part aux réflexions qui sont menées au sein du conseil d’administration. J’avoue que j‘ai apprécié la démarche, nouvelle pour moi, mais j’ai été très prudent avant d’accepter. Mon travail, avec des horaires assez contraignants, ne me permet pas de répondre présent pour des missions en responsabilité au sein de l’association. Ma plus grande crainte aurait été de m’engager mais de ne pas être disponible quand on a besoin de moi. Le compromis proposé me va bien.   

• Quelles sont tes missions au sein du CA ?
Je suis un peu le petit nouveau, le stagiaire. J’écoute, j’apprends. L’apparition de la Covid n’a pas vraiment facilité mon arrivée au sein du club. L’activité habituelle, celle qui nécessite des bras et des bonnes volontés pour faire fonctionner la « machine » le week-end, est à l’arrêt depuis de longs mois. Et c’est bien souvent en portant un sac de maillots, en ouvrant une porte à une personne, en rangeant un casier de fournitures que l’on prend toute la dimension du fonctionnement associatif et que l’on y trouve sa place. Mais réfléchir, échanger c’est aussi participer à la vie d’un club et préparer son avenir. J’essaie de jouer un rôle dans cette dimension-là.

• Ton intégration a-t-elle été à la hauteur de tes attentes ?
J’ai été très bien reçu. J’aurais bien évidemment préféré que mon arrivée se fasse sans toutes les restrictions actuelles : sans virus il y aurait des matchs, des gradins remplis, des gens tout sourire à la buvette, des émotions un peu partout… mais c’est ainsi. Même si mon action pour le club se limite à ce jour à ma participation aux séances du conseil d’administration, même si je ne connais pas encore tout le monde, je sens que l’on me laisse « grandir » et prendre la mesure de cette assemblée et de ce club.

• Quel regard portes-tu sur les réunions, l’organisation globale ?
 Je crois que le maître-mot de ces réunions est « écoute ». De ce que j’ai pu en juger, la volonté est vraiment que dans ce CA se côtoient des personnes d’horizons différents, avec des expériences différentes, des degrés d’implications différents et des responsabilités différentes. De cette diversité naît la richesse. Quand on laisse la possibilité à toutes ces personnes de s'exprimer, et ce pas forcément sur leur domaine de prédilection, on arrive parfois à des idées, des options, des solutions ou des projets que l’on n’imaginait pas au départ. 

• As-tu un message à faire passer ?
Je pense surtout aux jeunes, aux enfants du mini-hand, aux ados des catégories supérieures privés de leur sport en ce moment. On sait combien le sport est important pour leur développement et leurs années futures sur et hors du terrain. Alors, les jeunes, même s’il vous faut faire sans le hand, votre passion, n’arrêtez jamais de bouger ! Le ballon est un accessoire, pas le corps. 

Merci Ludo d'avoir pris le temps de partager ton expérience au sein du CA d'Annecy CSAV Handball